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Transmission
Cinémoithèque, clap 100ème.
En ce jour de chasse aux œufs pour tous et de renaissance pour les croyants, je poste le centième billet d’un blog né il y a un peu plus de neuf mois. Avant de partir en formation aux thérapies narratives, j’espère vous montrer mardi la couverture définitive du livre qui a été le prétexte à la création de cet espace dédié au cinéma, aux récits et aux émois singuliers.Le cinéma, une douce thérapie, publié chez Chronique sociale, part chez l’imprimeur la semaine prochaine. Il est impatient de rencontrer ses lecteurs.Dans l’immédiat, je vous propose une incitation à la joie de vivre, vécue dans la Suite royale de l’Indian Palace (sur les écrans depuis le 1er avril). J’ai retrouvé l’incroyable bande de retraités britanniques à Jaipur comme si je les avais quittés hier.
Muriel, Evelyn, Bill et compagnie ont pris leurs aises dans l’hôtel délabré et plein de charme désormais complet. Le jeune directeur compte même ouvrir un deuxième établissement. Sony nourrit de saines ambitions à la veille de son hymen avec Sunaina. Il soigne aux petits oignons l’investisseur anonyme venu repérer les lieux. Muriel, octogénaire caustique au grand cœur, soutient Sony dans ses entreprises économiques et amoureuses.
Les générations s’épaulent, les couples vacillent, les amours hésitent à se déclarer ou à se consumer. Peste, on n’a plus soixante ans, mais on a toujours peur de s’engager, de se dégager, de vieillir, de ne plus plaire. Le truc, c’est de laisser les choses suivre leur cours, s'emboîter naturellement.
Laisser aller, y croire, espérer, sinon un renouveau, au moins des jours paisibles dans des relations apaisées. La vie n’est jamais terminée, il y a simplement des lieux où des histoires finissent. Muriel, éreintée, ne verra pas les noces bollywoodiennes de Sunaina et Sony.Elle leur écrit une lettre d’au revoir, réconfortée par les paroles d’un client de passage qui a bien cerné le dessein discret de la Old Lady : j’admire la vigueur mise à planter un arbre dont vous profiterez très peu de l’ombre.
L’essentiel est là : transmettre résolument, sans attendre de retour, ni se soucier de voir les graines germer. Longue vie aux pensionnaires de tous les Marigold Hôtels.
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Commentaires
Essaimer les ateliers dans le monde est un de mes rêves. Mais seul , je n'y parviendrai pas. Des aspirants doivent se déclarer.
Quant à Aix, pourquoi ne pas coupler avec une de nos sessions de formation...
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A quand des ateliers en France et notamment à Aix en Provence ?
Ces ateliers sont fichtrement intéressants (intérêt sens), ils donnent envie d'y participer.
Bonne continuation.